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Internement - Zone franche
Internement - Zone franche

Contrairement à l’emprisonnement, l’internement est prononcé pour une durée indéterminée.

En vertu de la loi de 1930, la personne internée devrait faire l’objet d’une prise en charge dans un établissement de défense sociale (EDS).

Ce type d’établissement constitue une sorte d’intermédiaire entre la prison et l’hôpital psychiatrique.

En Wallonie, on en dénombre trois, localisés à Paifve, Tournai et Mons.

En pratique, ce n’est pas si simple.

Le parcours des personnes sous statut interné commence en général par la prison.

On dit qu’ils sont placés en annexe psychiatrique.

Normalement c’est provisoire ; dans l’attente qu’une place se libère en EDS.

Mais pour beaucoup, l’annexe psychiatrique de la prison devient le lieu de vie ; faute de places suffisantes en EDS.

D’autres sont transférés dans une section d’hôpital psychiatrique ou dans une résidence répondant à des critères de soins et de sécurité bien définis (on parle encore d’article 14).

Quelques-uns peuvent bénéficier de libérations à l’essai, à condition que leur situation clinique se soit notablement améliorée et qu’un suivi résidentiel ou ambulatoire ait été mis en place.

En 2016, l’Autre « lieu » a récolté de nombreux témoignages de personnes sous statut d’interné et de soignants évoluant en annexe psychiatrique de prison ou en établissement de défense sociale. Ils ont été confiés à la conteuse Julie Boitte, afin qu’elle les mixe, les triture et les transforme en histoires.

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